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Cosmétiques : le danger du polyéthylène sur l'environnement et la santé
information fournie par Boursorama avec LabSense•20/06/2017 à 00:45
Dentifrices, exfoliants, gommages... nombreux sont les produits cosmétiques qui contiennent des microbilles. Ces dernières sont faites à partir de polyéthylène, une résine thermoplastique non biodégradable qui finit dans l'océan et occasionne de graves dommages pour l'environnement et la faune aquatique. Plusieurs États, comme la France, sont désormais en passe de les interdire totalement.
Cosmétiques : le danger du polyéthylène sur l'environnement et la santé
Un produit miracle pour les cosmétiques
Le polyéthylène est particulièrement apprécié de l'industrie cosmétique, à plus d'un titre. Peu chères à produire, les microbilles de polyéthylène possèdent d'excellentes propriétés exfoliantes et sont très douces pour la peau. De plus elles sont filmogènes : elles produisent un film continu sur la peau, les cheveux ou les ongles, à la manière de cires par exemple. Elles jouent également un rôle d' « agent de contrôle » de la viscosité. Par ailleurs, elles sont parfaitement sphériques et lisses et ne sauraient donc être agressives pour la peau. Très présentes dans les produits de gommage, on en trouve également dans certains dentifrices, shampoings, savons ou produits ménagers.
Quel est alors le problème posé par leur utilisation ? Ces microbilles faites de polymère de synthèse (comme les sacs plastiques) sont trop petites pour être filtrées par les stations d'épuration.
Du plastique dans l'océan
Comme elles ne sont pas prises en charge dans les usines de traitement des eaux usées, ces microbilles, par ailleurs extrêmement résistantes aux agents chimiques, finissent directement dans les océans. On en retrouve actuellement dans tous les espaces maritimes du monde. Selon une récente étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology, plus de 8 000 milliards de ces microbilles sont rejetées dans les mers et les océans chaque jour. Les microbes se déplacent alors d'un bout à l'autre des océans et déséquilibrent la faune et la flore locale et contaminent plages et fonds marins. Ingéré par de nombreuses espèces marines, ce plastique peut donc finir directement dans nos assiettes.
Vers une interdiction des microbilles en polyéthylène
Conscients de ces dangers, plusieurs poids lourds du secteur des cosmétiques ont décidé de retirer le polyéthylène de leurs produits. C'est le cas d'Unilever qui s'y est engagé depuis 2012. The Body Shop, Hema et Lush l'ont également banni. L'Oréal, Procter & Gamble et Johnson & Johnson seraient également sur la voie. Aux Etats-Unis, l'Illinois a été le premier à le faire, la Californie a voté l'interdiction à l'horizon 2020 et New York a annoncé vouloir prendre des mesures. Les Nations-Unies se sont prononcées en 2015 pour son interdiction. Dans le reste du monde, la Grande-Bretagne, le Canada, la Corée du sud, Taiwan et la Nouvelle-Zélande sont en passe de l'interdire. En France, on assure y réfléchir aussi. L'industrie compte se tourner vers les autres exfoliants, naturels ceux-là, comme les fruits à coque, les noyaux, la silice de bambou, la pierre ponce ou encore le sable...
Trucs et astuces
Une application a été créée par deux ONG néerlandaises afin de détecter la présence de polyéthylène dans les produits. Grâce à Beatthemicrobeads (combattez les microbilles), vous pouvez scanner les produits et détecter la présence ou non de microbilles.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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